CHARTE, LIGNE EDITORIALE, BREF, QUELQUES REGLES A RESPECTER !! A lire !

Le Kiosque a une vocation journalistique : vous écrivez pour être lu.

Tout d'abord, le format des articles est le suivant : titre, chapô, puis le texte. Si vous parlez d'un cd, ajoutez le label, l'année de sortie , le format (CD ou vinyle, parfois les deux)

Employez le plus possible des phrases courtes.
évitez les tournures torturées et compliquées avec des expressions lourdes comme toutefois, par conséquent, "donc voilà alors que", les redondances en tous genres. Relisez à voix haute pour voir si le rythme file sans tracas.

Lorsque que vous citez les propos d'un interlocuteur, utilisez des guillemets françaises, et mettez la citation en italique. Quand vous donnez le titre d'un livre, d'un disque ou d'un film, ne mettez pas de guillemets et mettez un petit coup d'italique aussi.

Oui ,la secrétaire de rédaction, ses yeux de lynx, son dictionnaire et son Bescherelle sont là pour faire la part belle à vos fautes d'orthographes, d'accords et vos éventuels dérapages de clavier. Mais soyez amis avec la ponctuation et l'accentuation) et faites un petit effort quand vous relisez, vos papiers seront publiés plus vite.
L'essentiel est que vous vous vous amusiez en écrivant ces articles, que ca ne représente pas de contraintes, mais simplement la possibilité de vous exprimer par l'écriture !


Pour la forme
Envoyez-moi vos articles en fichier attaché, par mail. Justifiez vos articles; limitez la longueur à 2500 caractères.
Rendez votre ou vos articles au grand maximum le mardi pour qu'ils soient publiés le vendredi.
Pensez à envoyer aussi des illustrations (en JPEG en fichier attaché également) ou demandez à Daniel qu'il vous crée un joli dessin !

Au cas où il y a un souci, je me tiens à votre disposition par mail, ou en cours !

Aile

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Voici la charte de contenu qui vous guidera dans vos travaux :

Petites précisions :

Sur les mots grossiers :

Leur utilisation doit être réfléchie ! Je vous donne un exemple : si ce même mot est utilisé pour exprimer l’enthousiasme (qui n’est autre qu’une déformation orale), comme dans l’exemple qui suit : « une putain de voiture », il ne sera pas accepté ; autant dire que mes critiques se feront au cas par cas.

Sur les néologismes :

Ce sera du cas par cas également puisque certains sonnent mieux que d’autres et sont employés au quotidien sans être encore entré dans le dictionnaire.
Anglicismes :
Je n’ai rien contre, quelque fois je les préfère, comme lors de l’usage de « marketing » au lieu de « mercatique ». Attention toutefois à ce qu’il ne soit pas trop présent au sein d’un même article, je ne veux pas d’articles « bilingues » !^^

Droit de la communication :

Vos écrits sont rendu publics par l’acte de publication (ici la mise en ligne), et c’est pour cela que l’on ne peut pas se permettre d’écrire n’importe quoi !
Le droit de la communication tire son origine de la loi sur la presse du 29 juillet 1881.
Tout d’abord, je vais vous parler de la « responsabilité en cascade » ! C’est un régime de responsabilité spécial. Il permet en cas d’infraction de presse, de poursuivre comme auteur principal (peine la plus lourde) des personnes légalement désignées, qu’elles aient ou non, pris part à la réalisation du message illicite. En première ligne : les directeurs de publication et les co-directeurs ; dans le cas présent, il s’agit de moi. Je suis poursuivie en tant qu’auteur principal si vous faites une infraction. Si je prends la fuite, ou que je meurs accidentellement (ou non), bref, à mon défaut, c’est l’auteur de l’article qui sera inquiété. A votre défaut les imprimeurs (notre webmaster : Frédérique), à leurs défauts les vendeurs et à leurs défaut, les distributeurs et afficheurs. J’emploi ses termes qui n’ont rien à voir avec l’informatique, puisque la loi date de 1881 et que vous serez peut-être amené à bosser dans un journal papier (ce qui me paraît compromis vu l’état du marché, mais on ne sait jamais). Il peut y avoir des poursuites engagées à l’encontre des complices mais elles sont indépendantes de celles engagées contre l’auteur principal ! Ce qui veut dire que le complice peut-être poursuivis sans engager de poursuite à l’encontre de l’auteur principal comme en droit pénal général. Vous avez écrit un article problématique ? Vous pouvez être poursuivi en tant que complice (la moitié de la peine de l’auteur principal), tandis que je ne serai pas inquiété bien que je sois directrice de publication, si la personne lésée par l’article ne veut pas me poursuivre.
Maintenant, regardons les infractions de presse et ce qu’il nous en coûtera si nous sommes imprudents !!
1) Provocation directe à un crime ou à un délit : il en existe deux catégories, celle à portée générales et celles concernant la discrimination raciale, les provocations au terrorisme et la contestation des crimes contre l’humanité. La provocation est une attitude qui va inciter un tiers à réaliser une infraction déterminée non seulement par son esprit mais aussi par ses termes. Les propos doivent être explicites et non sujets à interprétations. Les peines sont lourdes, différentes selon que la provocation a été suivie d’effets ou non et de la nature de la provocation. Les sanctions minimales sont : 5ans de prison et amende de 45000 euros. L’apologie est une forme de provocation indirecte, elle consiste à défendre et justifier une infraction en la présentant comme moralement acceptable, voire à présenter son auteur de manière très favorable. Exemple d’apologie : le fait de présenter comme une bonne nouvelle le décès d’un fonctionnaire de police. La peine minimale est également de 45000 euros d’amende et de 5 ans de prison. Le juge peut prononcer des suspensions de périodique ou magazine pour trois mois maximum pour les provocations directes générales, les provocations au terrorisme sont passibles de suspensions de 3 mois ou plus et de destruction d’exemplaires.
2) L’offense au président de la République : elle ne peut-être portée qu’à l’encontre du chef d’Etat en exercice. Il n’y a pas de définition légale de l’offense, elle doit être entendue au sens de l’outrage, c'est-à-dire tout propos de nature à porter atteinte à l’honneur et à la considération du président de la République. L’offense peut concerner les actes présents et passé du président, ceux de ses vies publique et privée. L’amende à payer est de 45000 euros.
3) La diffamation : si vous imputez un fait à quelqu'un qui porte atteinte à son honneur et à sa considération. Exemple : désigner plusieurs personnes comme étant responsable d’un groupe terroriste et de leur imputer divers trafics. L’amende s’élève à 12 000 euros.
4) L’injure : « toute expression outrageante, terme de mépris ou invective qui ne renferme l’imputation d’aucun fait ». L’amende est de 12 000 euros.
Le 3) et 4) concerne les diffamations et injures aux particuliers ; il existe un droit spécial de l’injure et de la diffamation quand ces infractions sont commises envers des institutions publiques ou sont de nature raciale… Les peines sont plus lourdes.
5) Atteinte à la dignité des victimes d’une infraction : reproduction des circonstances d’un crime ou délit sans l’accord de la victime (15 000 euros d’amende) ; atteinte à la dignité des victimes d’agressions sexuelles (informations données sans le consentement de la victime 15 000 euros).
6) Atteinte à la vie privée (s’éteint au décès la personne qui est seule titulaire de ce droit).
7) Atteinte par montage à la parole ou à l’image d’autrui.
8. Droit à l’image (s’éteint au décès de la personne qui est seule titulaire de ce droit).

Y.D a écrit:

2) L’offense au président de la République : elle ne peut-être portée qu’à l’encontre du chef d’Etat en exercice. Il n’y a pas de définition légale de l’offense, elle doit être entendue au sens de l’outrage, c'est-à-dire tout propos de nature à porter atteinte à l’honneur et à la considération du président de la République. L’offense peut concerner les actes présents et passé du président, ceux de ses vies publique et privée. L’amende à payer est de 45000 euros.

Damn, je ne savais pas que ça existait.

Héhé,

En fait c'était p^lus connu sous le nom de crime de lèse-majesté!^^

Ca n'a jamais été très invoqué devant les tribunaux du temps de M. Chirac, mais, cela revient à la mode avec M. Sarkozy.

Et oui, vive les cours de droits...

Et encore Yette ne vous parles pas de la propriété intellectuelle, ce qui est encore une autre affaire: devoir demander l'autorisation à l'auteur de chaque création (image ou vidéo souvent) pour pouvoir la diffuser sur le site.

J'ajoute une chose car le topic et le moment me semblent choisis: dans les commentaires que vous laissez aux articles j'ai jusqu'ici été assez souple mais je tiens a ce que la politesse soit de mise, il en va donc de meme pour les mots grossiers etc pas de dénigrements gratuits, pas d'insultes. Nous sommes de grandes personnes.